Après le changement des différents portefeuilles ministériels dans l’administration publique par le PM Ariel Henry, pour se conformer aux engagements pris dans l’accord du 11 septembre, le titulaire visait le secrétariat du palais national, en vue de se débarrasser de Lyonel Valbrun, considéré comme le dernier rempart joveneliste en poste important. En dépit de la résistance de M. Valbrun, ils ont pu finalement le destituer et le remplacer par Me Josué Pierre Louis.
Tôt dans la journée du 25 novembre, les tensions montent d’un cran dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, un dispositif de sécurité était remarqué aux abords du palais national, selon les dernières informations parvenues à notre rédaction, c’est le secrétaire général de la présidence qui était visé par un licenciement.
Conscient du licenciement qui lui visait, Le secrétaire général de la présidence Lyonel Valbrun a écrit le commissaire divisionnaire Vladimir Paraison en milieu de journée pour lui mettre en garde contre toute introduction des personnes non autorisées au palais national et prévient ce dernier que toutes suites qui seraient données aux instructions du PM par ses services constitueraient une faute grave et engageraient sa responsabilité personnelle et qui emportent ses conséquences. Il a rappelé M. Paraison qu’il est son supérieur hiérarchique puisqu’il est détaché au palais national et a déclaré qu’il n’a autorisé personne à pénétrer l’espace.
Entre-temps, l’équipe du PM Ariel Henry multipliait les actions devant aboutir à l’installation de Me Josué Pierre Louis, désigné à ce poste. Des pourparlers ont été entamés entre les responsables de sécurité du palais national et les représentants de la primature. Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Berto Dolcé, et le DGPNH, Frantz Elbé, ont été dépêchés pour finalement rendre possible l’installation de Me Josué Pierre Louis après plus de trois heures de discussions.
Lyonel Valbrun a beau résister, mais il a été destitué puis remplacé par Me Josué Pierre Louis qui a été à ce poste sur la présidence de Michel Martelly. Malgré une journée tumultueuse autour de cette nouvelle nomination, la cérémonie d’installation s’est déroulée tard dans l’après-midi. Le secrétaire général sortant de la Présidence, Lyonel Valbrun était absent. Depuis, il n’a fait aucune déclaration.
Après l’assassinat de Jovenel Moïse le 7 juillet dernier, Un mouvement dénommé “Jovenelisme “ a pris naissance, histoire de pérenniser ses visions et du même coup de demander justice pour l’ancien patron de l’Agritrans. Les adeptes de ce mouvement sont ses anciens proches collaborateurs au palais national, ses anciens ministres et certains sympathisants.
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