” Men Nanmen” est un court-métrage réalisé par Edmond Wilson dans le cadre d’un projet de ”Fèpou li” en partenariat avecArtistinstitut.” MenNanMen” est initié et produit par RachelleSalnave, productrice, réalisatrice Haïtiano-américaine et coordonné par Valmond Marc Henry.Ce projet est financé par fépouli.org en collaboration avec CinéInstitute.
” MenNanMen” met en avant StellaValsaint, jeune cinéaste graduée de CinéInstitute.Après avoir vu la série télévisée américaine nommée” Orangeisthenewblack”, qui porte sur les droits des femmes dans la prison, elle a voulu connaître la réalité des prisons civile d’Haïti.
Par conséquent, elle a prisL‘initiative de créer une organisation dans l’esprit de venir en aide aux femmes détenues.Avec l’organisation des Jeunes Conscients pour l’Amélioration CarcéraleOJCAC, Estella organise des ateliers d’artisanat dans des domaines tels que la maroquinerie, le macramé et autres.Son projet ne s’est pas réalisé en un tour de main.Estella a été confrontée à de multiples difficultés, particulièrement l’accès à la prison.
Pendant la réalisation de ce projet, l’un des objectifs de Wilson était de donner lavoixaux femmes victimes de la brutalitépolicières.”Entre l’envie de réaliser mon premier film, le challenge que cela représentaitet le devoir de faire quelque chose d’utile.Premièrement, je devais refléter la philosophie du projet global ” Men nan Men” dans mon film n’a pas jusque-là aucun impact direct sur la situation des femmes, mais nous espérons pouvoir sensibiliser les femmes et les organisations des droits humains sur la nécessité d’intervenir dans les prisons afin de forcer les responsables à se pencher sur la situation des femmes incarcérées”, indique Wilson qui souhaite que ce film soit un outil de sensibilisation de masse par le biais des organisations locales.
Ce documentaire a donné lavoixà ces femmes qui trouve refuge dans le silence comme une fenêtre ouverte sur le vide.” MenNanMen” se découvre à l’écran comme une cacophonie de voix d’ici et d’ailleurs.Une radiographie de silence qui parle, qui hurle.Qui témoigne de leur situation de femmes.Sur le terrain, le jeune réalisateur était à cœur de joie de réaliser son premier documentaire.Selon lui, ce film peut sensibiliser les autorités sur la situation de ces femmes.
Selon WilsonEdmon, le but de la réalisation de ce documentaire de 15 minutes, c’est d’exposer la situation de la population carcérale féminine du pays en prenant comme échantillon la population de la prison civile deJacmel.” Cependant, nous avons été confrontés à un défi majeur :entrer dans les locaux de la prison avec la caméra et d’autres matériels relatif.
Nous ne pouvions donc ni filmer ni enregistrer le son dans l’enceinte de la prison.Après des démarches longues, pertinentes et insistantes, nous avions eu le droit qu’à l’utilisation du téléphone d’Estella notre protagoniste le jour même qu’on nous a accordé l’accès à l’intérieur”,le confie le jeune réalisateur de 34 ans.
REDACTION:KethiaSaint Marc