Depuis un certain temps, Haïti est plongée dans une profonde crise sans précédent en raison de l’instabilité politique majeure et l’insécurité actuelle. La population haïtienne, livrée à elle-même, et particulièrement dans les quartiers populaires, en subit les conséquences dévastatrices.
Alors que le peuple souffre, les moyens pour remédier à sa douleur tardent sur le long terme en raison de la prise de contrôle de la majeure partie du territoire par les gangs armés, bloquant l’accès à l’aide humanitaire dans plusieurs zones en nécessité.
En effet, depuis plus de cinq ans, plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince sont confrontés à une insécurité sans précédent, que ce soit Cité Soleil, La Saline, Bel-Air, Canaan, entre autres, l’accès routier est pris en otage par des bandits armés qui s’affrontent à longueur de journée, et n’épargnent même pas les civils.
En plus, à plusieurs reprises, les Nations-Unies (ONU) ont dénoncé les difficultés pour certains ONG d’accéder à certaines zones où les Haïtiens vivent dans la misère, en plus d’être confrontés à des maladies telles que le choléra, la covid-19, le typhoïde, la malaria, le sida… .
Bien que plusieurs mesures de sécurité avaient été adoptées par le passé pour sécuriser les convois humanitaires qui voulaient pénétrer ces quartiers pauvres d’Haïti, ceux-ci ont été détournés par les gangs et les aides volées.
En 2023, les crises sanitaires et humanitaires augmentent, aggravant les conditions de vie de la majeure partie de la population. L’annonce de l’intervention d’une potentielle force multinationale sur le territoire haïtien, pourra-t-elle remédier à la situation ou devrait-on attendre que les gangs adverses s’entendent pour qu’enfin les dons des ONG atterrissent dans certaines zones rouges ?
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