Le Premier ministre haïtien, aussi ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT), Ariel Henry a procédé au lancement d’un atelier de travail sur la réforme de la fonction publique territoriale. Lundi 26 juin, en présence de plusieurs fonctionnaires de l’État, parmi d’autres personnalités, plusieurs points ont été débattus.
Dans l’assistance, des représentants de la Fédération Nationale des Maires d’Haïti (FENAMH), de l’Office de Management et des Ressources Humaines (OMRH), du programme urbain du gouvernement haïtien dénommé «Urbayiti» qui est financé par l’Union européenne, ont été constatés.
Le MICT Ariel Henry a fait savoir dans ses promesses que cette réforme sera bénéfique pour la fonction publique territoriale, et s’engage à prendre des mesures pour résoudre les contraintes qui ralentissent la bonne marche de l’administration publique.
« En tant que ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, et mon gouvernement mettrons tout en œuvre pour que nous puissions jouer notre partition afin que cette réforme de la fonction publique territoriale soit une réalité tangible et que notre pays connaisse enfin le développement local », a-t-il lancé lors de sa prise de parole.
Un atelier de deux jours, qui s’inscrit dans le cadre du projet « Gouvernance locale et développement territorial », vise à ce que toutes les femmes et tous les hommes des communautés urbaines et rurales du pays aient accès à des services de base décents et des moyens d’existence diversifiés, a-t-il précisé.
Le PM s’est, par ailleurs, penché sur la qualité des services de base reçus par les citoyens qui, selon lui, ne se fait pas valablement, et qu’au terme des travaux en atelier des changements seront apportés.
“Au terme de cet atelier de deux jours, je forme le vœu que toutes les difficultés pouvant entraver le cours de cette réforme soient identifiées et mises sur la table des discussions en vue de faire de la fonction publique territoriale la base du pouvoir local sur lequel reposera désormais le développement des communes et des sections communales”, a-t-il conclu fièrement.
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