Le gouvernement dominicain prône sans fin une xénophobie envers les Haïtiens, et la communauté haïtienne vivant en République Dominicaine n’échappe pas à un tel sentiment à tel point que même des Dominicains ont été arrêtés puis expulsés par des agents de la Direction Générale de la Migration (DGM) parce qu’ils étaient noirs.
Activement, une affaire de race circule dans les rues de Saint-Domingue, mais ce sont les provinces qui ont été les plus touchées.
Depuis l’affaire de la rivière Massacre, le gouvernement dominicain, dirigé par Luis Abinader, a ordonné que de vastes opérations soient menées sur tout le territoire pour appréhender puis expulser les Haïtiens sans-papiers. Et dans la foulée, des Dominicains d’origine haïtienne et Dominicains sans ascendance haïtienne, mais noirs de peau, ont été expulsés du territoire en raison du « mode opératoire de profilage racial » des autorités dominicaines.
Dès lors, la communauté haïtienne en république voisine a dénoncé jeudi 12 octobre 2023, « l’intensification des violations graves des droits humains » dans les opérations d’immigration « illégales » de détention massive et d’expulsion » par les autorités dominicaines depuis la fermeture de la frontière il y a près d’un mois.
Luis Abinader et son cabinet ministériel sont prêts à tout pour forcer les Haïtiens à suspendre la construction du canal à Ouanaminthe sur la rivière Massacre, même si son gouvernement a officialisé hier jeudi la réouverture de sa frontière avec Haïti, mais que pour le commerce.
Des corridors commerciaux ont été ouverts aux Haïtiens désireux pour l’exportation de produits essentiels, sous de strictes mesures de sécurité, dont la prise de données biométriques, et jusqu’à présent la frontière est toujours fermée à des fins d’immigration et de délivrance de visas.
Facebook Comments