À la première journée de l’ouverture officielle des classes en Haïti, des difficultés financières s’imposent, les établissements de la péninsule sud du pays, frappés par le séisme, pourront ne pas ouvrir leur porte comme prévu le 4 octobre prochain. Tandis que, les donateurs internationaux n’interviennent pas encore, se basent sur l’instabilité politique du pays afin de se méfier de tout éventuels dons. Nombreux sont les agences humanitaires en Haïti qui pressent les donateurs internationaux, de contribuer à l’aide d’urgence sinon des milliers d’écoliers ne pourront regagner les classes le 4 octobre dans leurs écoles frappées par le séisme.
Haïti fait face à de nombreuses crises qui ne font que léser la situation socio-politique du pays. La réouverture des classes est un des plus grands défis du gouvernement haïtien, mené par le Dr Ariel Henry. La situation critique de la péninsule Sud du pays suite au séisme du 14 août, les gangs qui se font des rois et l’instabilité politique sont les plus grands handicaps de la nouvelle année scolaire. La carence financière est le problème majeur de cette nouvelle année quand on sait que l’internationale hésite encore a apporter son soutien à Haïti, vu la situation instable du pays.
Plus de 225 000 écoliers risquent de ne pas regagner les classes si le gouvernement haïtien ne trouve pas les appuis financiers nécessaires à cette nouvelle crise aggravant celle de la situation éducative en Haïti. Selon le directeur de l’UNICEF, Bruno Maes : « Trente-neuf millions de dollars sont nécessaires dans le cadre de l’aide humanitaire d’urgence et l’éducation en urgence, à peine cinq millions ont été alloués », même pas le tiers de la somme nécessaire.
Outre le séisme, la situation d’instabilité qui règne sur le pays affecte aussi l’économie, les parents sont actuellement incertains sur la prochaine année scolaire. Nombreux d’entre eux témoignent qu’ils n’ont même pas encore récupéré les uniformes chez les tailleurs. D’autres déplore le fait qu’ils n’ont même pas encore récupéré le bulletin du dernier contrôle. D’autres déplore le fait qu’ils n’ont même pas encore récupéré le bulletin du dernier contrôle. En attendant la gestion et la progression du gouvernement haïtien sur ce sujet, il est important de pointer un nouvel indice qui ne joue pas en faveur de cette nouvelle année scolaire, l’insécurité.
Jusqu’ici, la police n’a encore pas réussi à imposer sa loi sur certains quartiers dominés par les gangs armés, on croirait même que ce sont eux qui font la loi. Sur cet angle, rien n’est encore sûr. Des déclarations inquiétantes circulent sur les réseaux… Les récentes altercations entre le DG de la police et le Jimmy Cherisier alias BBQ, entre les agents de la PNH et la bande à LanmòSanJou, les pléiades de déclarations des chefs de gangs armés s’ajoutent au nombre de problèmes et handicaps de la nouvelle année scolaire.Certaines écoles ont déjà pris la résolution de dispenser des cours en ligne afin de faciliter les enfants l’intégralité des cours contrairement aux deux années précédentes.