Après une brève accalmie due au mouvement “Bwa kale”, les groupes armés reprennent du service et sèment à nouveau la terreur dans la capitale haïtienne. Des enlèvements ont été signalés, dont deux journalistes et un médecin ont été victimes. Face à cette situation alarmante, le président élu de l’accord “Montana”, l’économiste Fritz Alphonse Jean, a lancé un appel pressant aux autorités en place.
Dans un message préenregistré publié cette semaine, Fritz Alphonse Jean condamne la fuite de nombreuses familles de plusieurs communes de la capitale, notamment Tabarre, cherchant désespérément à échapper à la fureur des gangs. Il dénonce également les barrages illégaux érigés par les gangs qui exigent le paiement d’un droit de passage sur plusieurs axes routiers, paralysant ainsi la circulation dans la région.
Profondément préoccupé par la situation sécuritaire, le leader de l’Accord de Montana exhorte les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités et à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la montée de l’insécurité. Il est urgent d’agir pour protéger la population et rétablir l’ordre dans la capitale.
Fritz Alphonse Jean a également lancé un appel poignant à tous les protagonistes de la crise politique et sociale haïtienne, les invitant à mettre de côté leurs intérêts personnels et à privilégier l’intérêt national. Seul un consensus solide et sincère ouvrira la voie au progrès et à la paix sociale dans le pays.
Alors que la situation reste critique et que la population continue de vivre dans la peur, le Président élu met en garde contre les conséquences désastreuses de l’inaction. Il appelle toutes les parties concernées à travailler main dans la main pour trouver des solutions durables, garantissant ainsi un avenir plus sûr et plus prospère pour Haïti.
Dans un contexte où la violence armée menace la stabilité du pays, il est essentiel que les dirigeants assument leurs responsabilités et agissent avec détermination pour assurer la sécurité et le bien-être de tous les Haïtiens. Le moment est venu de faire face à cette crise et de construire ensemble un avenir meilleur.
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