Depuis plusieurs jours, un dossier de corruption circule autour du Fond National d’Education (FNE). Ce dossier concernant le salaire du directeur général, des avantages accordés à des personnes, laisse des doutes sur le fonctionnement de l’institution publique. Cependant, le directeur général du Fond National de l’Education (FNE), Jean Ronald Joseph, dans une note, a invité la Cour Supérieure des comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) à auditer sa gestion de l’institution et mettre au clair ce dossier.
« Le Fonds National de l’éducation (FNE) vous présente ses compliments et a l’honneur de vous demander de bien vouloir passer les instructions nécessaires à la direction concernée de votre institution pour la réalisation de l’audit de gestion de Monsieur Jean Ronald JOSEPH, Directeur Général du Fonds National de l’Éducation (FNE) pour la période allant du 21 décembre 2021 au 31 janvier 2024 », a écrit le directeur.
M. Jean Ronald Joseph a aussi réagi face aux rumeurs de corruption circulant autour de l’institution qu’il dirige. Dans un message sur les réseaux sociaux, le directeur général a saisi l’opportunité pour fournir des informations véridiques et vérifiables, car selon lui, le public a le droit de savoir. « J’ai pris connaissance des allégations diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias de la capitale, visant moi-même et d’autres cadres du FNE, l’institution dont j’ai la responsabilité. »
Concernant son salaire estimé à 650.000 gourdes par mois, Jean Ronald Joseph a confirmé « qu’ Aucun privilège particulier n’est accordé par favoritisme, cette question étant régie par la loi sur la fonction publique», en soulignant qu’aucune augmentation de salaire n’a été effectuée pour les consultants et les cadres de l’institution depuis les deux premières années de son mandat (2022-2024).
Par ailleurs, il a confirmé par un message sur son compte X, contrairement aux rumeurs, qu’il est bel et bien en Haïti, et que son visa n’a pas été retiré. Ajoutant que ces rumeurs est une stratégie visant à ternir sa réputation et celle du personnel de l’institution, et que la vérité doit être rétablie.
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