L’Administration générale des douanes (AGD) a franchi une étape décisive dans la modernisation de ses opérations avec l’installation d’un système électronique automatisé appelé SYDONIAWORD. Le nouveau système, qui est entré en vigueur le lundi 17 juin, promet de transformer radicalement le contrôle des marchandises importées.
Selon Jean Ralph Garcia, directeur du contrôle à l’AGD, SYDONIAWORD est conçu pour améliorer de manière significative le niveau de contrôle des marchandises. “Le système automatisé réduira les risques liés à la manipulation humaine, ce qui permettra d’obtenir des résultats plus précis et plus efficaces”, explique-t-il.
La mise en place du SYDONIAWORD s’inscrit dans le cadre de l’article 109, paragraphe 1 du code des douanes, qui traite de la vérification physique des marchandises importées. Grâce à ce système, la vérification physique des colis est désormais remplacée par des rapports de visite automatisés. “Cela signifie que les informations sur les colis seront accessibles en un temps record, ce qui améliorera l’efficacité des inspections douanières”, souligne M. Garcia.
En outre, une note de service a été envoyée aux directeurs des bureaux de douane de tout le pays, leur demandant de contrôler tous les colis, à l’exception de ceux appartenant au corps diplomatique. Ce changement vise à normaliser les procédures de contrôle tout en accélérant les processus douaniers.
M. Garcia est satisfait et optimiste quant à l’impact positif de cette nouvelle technologie. “SYDONIAWORD facilitera grandement le travail des inspecteurs en leur fournissant des informations précises et instantanées. C’est un grand pas en avant pour notre administration”, conclut-il.
La mise en œuvre du système ASYCUDAWORD marque donc une étape clé dans la modernisation de l’AGD, répondant aux demandes croissantes d’efficacité et de sécurité dans le contrôle des marchandises importées. Cette initiative n’est pas seulement une réponse aux défis actuels, mais aussi une anticipation des besoins futurs en matière de gestion douanière.
Source Photo: ministere des finances