Suite à une série de scandales de corruption et de luttes intestines au sein de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), Jules Moïse, ancien directeur des affaires juridiques, a été nommé à la tête de l’organisation caritative publique. Sa nomination intervient après que l’ancienne directrice, Edwine Tonton, a été emprisonnée il y a trois mois pour corruption.
C’est sur ordre du juge d’instruction Jean Wilner Morin que l’ancienne directrice Edwine Tonton a été incarcérée pour ses actes de corruption présumés qui auraient grandement porté atteinte à l’intégrité de la CAS. La nomination de Jules Moïse en tant que nouveau directeur vise à ouvrir un nouveau chapitre de transparence et de responsabilité au sein de l’institution caritative.
La CAS a été secouée par un conflit interne entre des syndicats cherchant à prendre le contrôle de l’organisation, ce qui a eu des conséquences dévastatrices sur sa mission principale qui est d’aider les plus démunis. La nomination de Jules Moïse a également pour but d’apaiser ces tensions et de redonner à la CAS sa vocation première d’aide aux plus vulnérables de la société.
Il est essentiel de noter que l’ancienne directrice Edwine Tonton bénéficiait d’avantages financiers considérables. En plus de son salaire mensuel évalué à 75 000 gourdes, elle a reçu 1 075 000 gourdes de frais généraux, 250 000 gourdes de dépenses personnelles et 225 000 gourdes de carburant. De plus, elle avait accès à 600 000 gourdes sur sa carte de débit, ce qui soulève de sérieuses questions sur la gestion des fonds au sein de l’institution.
Malgré ces avantages financiers substantiels, il est navrant de constater qu’elle n’a pas hésité à exploiter la Caisse à son profit personnel, au détriment de ceux qu’elle était censée aider.
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