158 enfants devenus orphelins à la Plaine du Cul-de-sac à cause du gang « 400 mawozo » : le RNDDH dresse un bilan définitif 

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
158 enfants devenus orphelins à la plaine du cul de sac à cause du gang « 400 mawozo » le rnddh dresse un bilan définitif 

Les affrontements entre les gangs « 400 mawozo » et « Chen mechan » depuis le dimanche 24 Avril dernier ont laissé un goût amer dans la bouche des résidents de la Plaine du Cul-de-sac. Près d’une centaine de personnes ont été tuées suite à cette guerre entre gangs rivaux. 

Les “Mawozo” avaient lancé une offensive contre les caïds de “Chen an”, à Croix des Missions ainsi que plusieurs autres zones avoisinantes telles que Shada, Butte Boyer, Santo, Carrefour Marasa.  

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Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a dressé son bilan définitif découlant de cette tragédie et malheureusement les chiffres donnent froid dans le dos : 191 personnes ont été tuées par les assaillants, et 81 maisons et 57 véhicules incendiées.  

Parallèlement, 158 enfants sont devenus orphelins suite à ce carnage qui avait duré plusieurs semaines, ce, sous le regard négligeant des autorités locales.  

Pour rester en vie, des résidents de la zone de conflit avaient dû prendre la fuite pour aller se réfugier ailleurs, à Clercine et à Tabarre. La plupart d’entre eux dormaient même dans les rues sous la pluie. 

Auparavant, dans son bilan partiel le RNDDH avait parlé de 148 personnes, dont des femmes et des enfants, qui ont été assassinés par les malfaiteurs. La Direction générale de la Protection Civile (PC) avait parlé de 18 morts, et le Bureau des Nations-Unies en Haïti (BINUH), de 75. 

Pendant 12 jours, à partir du dimanche 24 avril, plus d’une centaine de personnes ont été tuées, soit par balles, par décapitation ou brûlage, par les deux gangs adverses. 

Aussi, des cas de viols sur des femmes avaient été rapportés, a révélé Marie Rosie Dorcena, responsable du RNDDH. 

Pour l’heure, les rescapés de cette guerre attendent le secours de l’État haïtien qui sombre jusqu’à présent dans le plus grand des silences. Deux mois après, les autorités font semblant d’ignorer le cri des victimes de « Lanmò San Jou » et de « Chen mechan ». 

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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.