Cela est arrivé à plus d’un de lutter avec leurs mémoires afin d’essayer de se souvenir du rêve de la veille ou même d’un fragment, sans y parvenir, alors que d’autres s’en souviennent sans problème comme s’ils y étaient encore. Découvrons pourquoi.
Grâce à une étude réalisée par un groupe de chercheurs en neuroscience de l’Inserm (organisme de recherche scientifique public dédié à la santé humaine), le mystère a été résolu. Ils ont analysé le sommeil de ceux qui mémorisent chaque petit détail de leurs rêves appelés grands rêveurs et ceux qui oublient tout, une fois réveillés, les petits rêveurs.
Les grands rêveurs sont ceux qui se souviennent de leurs aventures nocturnes au détail près au moins 5 fois par semaine, et les petits rêveurs sont ceux qui se rappellent d’environ deux rêves par mois.
Le cerveau ne peut pas enregistrer de nouvelles informations en dormant, pour se souvenir d’un rêve, il faut une phase d’éveil même si cette dernière est de courte durée ou voire inconscient. Donc, les grands rêveurs sont ceux qui se réveillent le plus souvent.
Chez eux, la zone du cerveau appelée carrefour temporo-pariétal est beaucoup plus active que chez les petits rêveurs. Cette zone est impliquée dans l’attention que l’on porte vers l’environnement qui nous entourent lorsque nous dormons.
Plus un dormeur est attentif aux stimulus extérieurs lorsqu’il dort, plus il se réveillera de temps à autre durant la nuit et plus il aura de chance de se souvenir du ou de ses rêves.
Tout le contraire des petits rêveurs. Ces derniers ne mémorisent leurs rêves pour la simple et bonne raison qu’ils dorment profondément. La zone temporo-pariétal est moins sensible à l’environnement qui les entourent.
Une étude identique a également été réalisée par un groupe de chercheurs, au centre national de recherche en neurosciences de Lyon, en France, au sein de l’équipe Dynamique cérébrale et cognition.