Selon des sources onusiennes, outre le Kenya qui devrait diriger la mission multinationale en soutien à la sécurité en Haïti, Bénin, Tchad, Jamaïque, Barbade, Bangladesh et les Bahamas manifestent leur volonté de se joindre à cette mission de stabilité.
Ces pays intéressés ont formellement notifié le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, pour lui faire part de leur volonté de participer à cette mission multinationale visant le rétablissement de la paix et la stabilité en Haïti.
La situation d’Haïti, en proie à une violence constante ces dernières années, plongeant le pays au fond du précipice, avait poussé le gouvernement haïtien à travers son Premier ministre Ariel Henry à solliciter en 2022 le déploiement rapide d’une force multinationale.
Après une longue période de tergiversations, après l’adoption de la résolution 2699 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, le Kenya s’est depuis lors proposé de diriger cette mission multinationale. Vendredi, des sources onusiennes ont rapporté que sept autres pays veulent être de la partie.
Toutefois, le déploiement de cette mission multinationale fait face à des contraintes financières où les donateurs peinent à mobiliser la somme convenue pour cette opération. Selon nos informations, seulement 18 millions de dollars sont disponibles sur le fond fiduciaire créé pour cette mission, alors qu’on estime qu’elle aura besoin de 240 millions par an pour son fonctionnement.