Joseph Jouthe admet un manque d’information sur la tragédie du Village de Dieu

Dans une révélation troublante, Joseph Jouthe, ancien Premier ministre d’Haïti, a admis un manque crucial d’informations concernant l’opération de police à Village de Dieu, une zone marquée par la tension et la violence. Malgré son rôle de chef du gouvernement, Joseph Jouthe a révélé dans une récente interview qu’il n’avait pas été informé de l’opération avant qu’elle n’ait lieu.

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Le manque de communication et de transparence entre les autorités soulève de sérieuses questions sur la gestion de la sécurité nationale. Joseph Jouthe a explicitement déclaré qu’il avait demandé un rapport détaillé au Directeur de la Police Nationale d’Haïti (PNH) sur l’incident de Village de Dieu, mais qu’il n’avait jamais reçu de réponse satisfaisante. Ce manque d’information compromet non seulement la capacité du gouvernement à prendre des décisions éclairées, mais aussi la confiance de la population dans les institutions chargées de la protéger.

Pourtant, malgré son manque d’information, Jouthe a admis avoir autorisé la déclaration de l’état d’urgence sécuritaire, donnant ainsi le feu vert aux forces de l’ordre pour agir en public. Cette décision soulève des inquiétudes quant à la manière dont des décisions cruciales sont prises en l’absence d’informations adéquates.

L’aveu de Jouthe met en lumière les défis persistants auxquels le gouvernement haïtien est confronté en termes de sécurité et de coordination des opérations. En outre, elle soulève des inquiétudes quant à la possibilité que des situations similaires se soient produites sans que les autorités soient pleinement informées, comme ce fut le cas lors de la fusillade de Delmas 18, au cours de laquelle trois policiers ont perdu la vie.

En résumé, cette révélation met en évidence l’urgence d’une réforme sérieuse de la communication et de la coordination des opérations de sécurité en Haïti, afin d’éviter des tragédies potentiellement évitables et de restaurer la confiance de la population dans ses institutions.