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L’ombre du doute plane sur la réélection de Nicolas Maduro

Le dimanche 28 juillet 2024, Nicolas Maduro a été réélu pour un troisième mandat consécutif avec 51,20% des voix lors des élections vénézuéliennes. Malgré ce résultat officiel, une vague de scepticisme et de contestation persiste, soulignant les fractures politiques et les tensions internationales qui entourent cette élection.

Selon le Conseil national électoral (CNE), après le dépouillement de 80% des bulletins de vote et un taux de participation de 59%, Maduro, 61 ans, a obtenu 5,15 millions de voix. Cependant, sa réélection est loin d’être unanime. Le principal opposant de Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, affirme que les résultats sont biaisés et que la véritable volonté du peuple vénézuélien est loin d’être reflétée.

Les protestations ne se limitent pas aux frontières du Venezuela. Les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique latine comme le Chili, le Pérou et la Colombie ont exprimé des doutes quant à la crédibilité des résultats. D’autre part, Maduro bénéficie du soutien ferme de la Chine, ainsi que de ses alliés traditionnels en Amérique latine, notamment Cuba et le Nicaragua.

Le président du CNE, Elvis Amoroso, proche de Maduro, insiste sur le fait que le résultat est irréversible. Cependant, la déclaration de Gonzalez Urrutia de poursuivre la lutte sans appeler à des manifestations suggère une possible intensification de la protestation politique et sociale.

Ce climat de méfiance et de polarisation met en lumière les questions géopolitiques complexes qui entourent le Venezuela, où les intérêts internationaux s’entremêlent avec les dynamiques internes. Alors que Maduro entame son nouveau mandat, la communauté internationale reste divisée et l’avenir politique du Venezuela continue de susciter de vives inquiétudes.

 

Source Photo: L’express

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.