Les récents événements de violence des gangs armés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ont grandement affecté le système de santé haïtien. Après le dysfonctionnement forcé de l’HUEH, l’hôpital universitaire La Paix quant à lui ne peut plus répondre aux besoins des patients.
L’un des rares centres hospitaliers publics encore fonctionnels dans la région après les attaques violentes des bandits armés contre les installations sanitaires, la capacité d’accueil de l’hôpital universitaire La Paix ne peut pas s’aligner aux besoins de la population locale en quête de soins de santé.
Selon le directeur exécutif du site, Paul Junior Fontilus, cette dégradation de la capacité de service du centre hospitalier est due au dysfonctionnement d’un certain nombre d’hôpitaux dans la région métropolitaine, notamment l’Hôpital universitaire de l’HUEH, occupé pendant un long moment par les gangs armés.
M. Fontilus, dépassé par les difficultés auxquelles est confronté l’hôpital universitaire La Paix, interpelle les autorités à sévir contre les gangs armés qui, non seulement constituent une menace pour la stabilité du pays, mais aussi sapent le droit à la santé des Haïtiennes et Haïtiens.
Le directeur exécutif de l’Hôpital universitaire La Paix s’est également adressé aux patients, leur demandant d’être compréhensifs dans ce contexte de crise multidimensionnelle. A rappeler, le Premier ministre Garry Conille, lors de sa visite à l’HUEH, avait pris l’engagement de faire du système de santé haïtien une de ses priorités pendant la transition.
