POLITIQUE

Garry Conille, un Premier ministre en quête de visibilité ou une gestion inadaptée de la crise ?

La rencontre du Premier ministre Garry Conille avec les responsables de la police éducative communautaire (EduPol), le mercredi 21 août 2024, soulève des questions sur ses priorités en tant que chef de gouvernement. Alors que le pays continue de s’enfoncer sous la domination des gangs, la gestion de l’urgence sociale et sécuritaire semble reléguée au second plan.

Des voix critiques s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme du « micro-management », une gestion minutieuse et détaillée de questions qui pourraient être traitées à d’autres niveaux. Ces critiques soulignent l’absence de personnalités telles que le ministre de l’éducation nationale et le directeur général de la police dans ces discussions. Ces hauts fonctionnaires auraient pu aborder les modalités de la rentrée scolaire sans nécessairement exposer ces débats aux caméras.

Pour de nombreux citoyens, un chef de gouvernement doit se concentrer sur les grandes questions stratégiques, surtout en période de crise. Selon eux, le Premier ministre devrait plutôt s’attacher à définir des stratégies globales pour contrer la montée des gangs et rétablir un semblant de stabilité dans le pays. L’obsession apparente de Garry Conille pour la visibilité publique, au détriment de ces questions cruciales, soulève des inquiétudes quant à sa capacité à gérer les défis urgents du moment.

La situation actuelle du pays exige des décisions fermes et un leadership axé sur la résolution des problèmes majeurs, plutôt que sur la mise en avant d’actions de moindre envergure. Les citoyens s’interrogent : Garry Conille est-il capable de répondre aux attentes en matière de sécurité et de gouvernance, ou cherche-t-il simplement la visibilité ?

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.