Le secrétaire général du parti Les Engagés pour le Développement (EDE) Claude Joseph a affirmé que les accusations de corruption portées contre le conseiller président Smith Augustin sont des manœuvres visant son tour à la présidence tournante du CPT.
L’ancien premier ministre et actuel chef de parti, Claude Joseph, défend pieds et mains son représentant au Conseil présidentiel qui, selon lui, est victime d’une tentative de coup d’état visant à l’empêcher d’accéder à la présidence du Conseil présidentiel le 7 octobre prochain.
L’ancien ambassadeur d’Haïti en République dominicaine, Smith Augustin, ainsi deux autres conseillers du Conseil présidentiel, sont accusés par l’ancien président du conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre-Louis, d’avoir exigé 100 millions de gourdes pour le maintenir en poste.
Une situation qui a indigné une partie de la société haïtienne, au point que la CARICOM, mère de cette entité, a du intervenir à ce sujet. Alors que des voix s’élèvent pour le retrait des conseillers accusés, Claude Joseph et son parti continuent de soutenir leur protégé.
« Lors de ma rencontre avec la délégation de la CARICOM, les Éminentes personnalités n’avaient pas suggéré d’écarter les membres du CPT accusés », a déclaré M. Joseph au Nouvelliste, renouvelant son soutien à son conseiller Smith Augustin.
