Le parti politique EDE est dans la tourmente. Une crise interne menace de faire voler en éclats l’organisation, autrefois considérée comme un bastion de stabilité sur la scène politique. Les récentes démissions de la secrétaire générale Sterline Civil et du coordinateur de Mouvman Fanm-EDE Ophnide Orelus ont mis en lumière les profondes divisions qui rongent le parti.
Ces départs ne sont pas isolés, ils s’inscrivent dans un climat général de mécontentement parmi les membres influents du parti. Les griefs sont nombreux, mais l’un des principaux points de discorde réside dans le non-respect des principes fondamentaux du parti, notamment en ce qui concerne le processus d’élection du secrétaire général. Selon les statuts du parti, 9 membres devraient être élus, mais seuls 6 l’ont été, jetant un doute sur la légitimité de cette direction.
Certaines voix se sont élevées pour dénoncer une “sélection” jugée illégitime, exacerbant des tensions déjà palpables. Cette remise en cause de la légitimité de la direction actuelle plonge le parti dans une instabilité sans précédent, à un moment où il est crucial de rester uni. Les appels à la transparence et au respect des règles démocratiques se multiplient, tandis que le spectre d’une explosion interne devient de plus en plus probable.
Le parti EDE se trouve aujourd’hui dans une situation fragile, avec des membres et des sympathisants qui s’interrogent sur son avenir. La direction actuelle sera-t-elle en mesure d’apaiser les tensions et de restaurer la confiance ? Ou sommes-nous en train d’assister à la désintégration d’une force politique majeure ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : l’heure est grave pour le parti EDE.
