Après Jovenel Moïse, Haïti en passe d’être assassinée par ses dirigeants

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur

L’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse met à nu l’état déplorable d’Haïti aux yeux du monde entier. Un an après son retrait éternel de la scène politique, les proches de “Nèg bannann nan” tardent toujours à trouver justice.

Aujourd’hui encore, alors que les véritables raisons de son assassinat suscitent les plus grandes interrogations, ceux qui dirigent actuellement le pays préparent un nouveau plan machiavélique : l’assassinat d’Haïti après celui de JoMo.

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Le pays est malade depuis plus de deux décennies, mais la dernière a littéralement été chamboulée par les pratiques politico-sécuritaires de certains dirigeants avares qui se succèdent au fil des mandats, tant constitutionnels qu’inconstitutionnels.

L’insécurité atteint un point culminant sans précédent, seul l’avenir sait réellement quel malheur plane sur Haïti, ou plutôt seuls ceux qui planifient son assassinat le savent.

En dépit des cas d’assassinat, de kidnapping, de viol, recensés chaque jour, les dirigeants observent et dégustent du regard l’extinction d’un peuple dans le plus grand des silences, ce, avec beaucoup d’indifférence et de mépris.

Le pays meurt non pas à petit feu, mais dans un brasier d’injustice et de désarroi allumé par l’Etat haïtien d’une part et d’autre par les gangs.

Toutes les grandes artères de l’Ouest sont assiégées par des bandits : des quartiers de Croix-des-Bouquets, de TabarrePétion-ville, Delmas et de Port-au-Prince sont à présent des zones de non-droit, et malheureusement la Police Nationale d’Haïti (PNH) ne peut jusqu’ici remédier à la situation.

Des cadavres, on en compte par centaines alors que les plus pauvres font déjà face à la misère, la famine et la cherté de la vie, à un moment où la gourde perd sa valeur définitivement par rapport au dollar américain.

La tombe du peuple haïtien est déjà creusée par ceux qui dirigent le pays actuellement – légalement ou pas. Après tout, si on est encore vivant, ce n’est pas de leur faute.

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Pooshy Rosana
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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.