Le Premier ministre Ariel Henry, a évoqué pour la première fois des allégations selon lesquelles il aurait été en contact avec l’un des assassins présumés du président Jovenel Moise la nuit du meurtre.
Un communiqué publié jeudi par le bureau du Premier ministre a reconnu qu’Ariel Henry avait reçu « d’innombrables appels » alors que la nouvelle de l’assassinat de Jovenel Moise a été annoncée le 7 juillet, mais il n’a pas expliqué qu’il avait été en contact avec Joseph Felix Badio, un suspect clé dans le meurtre du président Jovenel Moise.
Le bureau du Premier ministre a déclaré qu’Ariel Henry avait reçu un certain nombre d’appels téléphoniques cette nuit-là pour s’enquérir « de sa situation et des mesures prises pour assurer sa sécurité personnelle ».
« Il est donc difficile, de nos jours, après toutes les conséquences, sans se référer aux relevés téléphoniques, de préciser les noms de tous ceux qui ont appelé, voire la nature de leurs conversations », a indiqué le bureau.
Cette semaine, le commissaire du gouvernement de Port-Au-Prince Me Bed-Ford Claude a déclaré que le premier ministre Ariel Henry avait eu des conversations téléphoniques avec Joseph Felix Badio pendant sept minutes alors qu’il se trouvait à proximité du site du meurtre. Badio, un ancien employé du ministre de la Justice, se cache depuis que les autorités ont ordonné son arrestation en juillet en lien avec le crime.
Par ailleurs le bureau du Premier ministre a déclaré que les ennemis politiques du PM Ariel Henry utilisaient les appels afin de faire « des insinuations sérieuses et infondées », pour attiser le mécontentement populaire dans une nation en proie à la violence et aux troubles. Me Bed-Ford Claude et le ministre de la Justice Rockfeller Vincent ont tous deux étés remplacés cette semaine. Par le chef du gouvernement.
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