Le gouvernement haïtien prend des mesures pour extrader l’ancien prisonnier militaire colombien en Jamaïque, principal impliqué dans l’assassinat de Jovenel Moïse
Le Ministre des Affaires étrangères, Claude Joseph, a confirmé que l’assassinat du Président Jovenel Moïse ne restera pas impuni et que l’État haïtien mène des négociations officielles avec le Gouvernement de la Jamaïque afin de procéder à l’extradition de Marco Antonio Palacios, le principal suspect dans le crime contre le président haïtien.
Pour sa part le Premier ministre, Ariel Henry, a assuré la volonté du gouvernement que l’assassinat de Jovenel Moïse ne reste pas impuni et qu’il est déterminé à lutter contre les gangs, principaux problèmes d’insécurité dans le pays.
Le pays traverse des moments difficiles, reconnaît le Premier ministre, mais le gouvernement est toujours debout, il travaille et avec la foi dans le dialogue avec tous les secteurs vitaux de la société haïtienne, il fera avancer le pays.
L’ancien officier militaire colombien, Marcos Antonio Palacios, était en fuite devant la justice haïtienne, mais a été arrêté la semaine dernière en Jamaïque. Nous attendons son extradition, a déclaré le ministre haïtien des Affaires étrangères.
« Nous avons avancé les négociations avec la ministre des Affaires étrangères de la Jamaïque, Kamina J. Smith sur l’affaire Palacios et les affaires pénales que l’ex-armée colombienne a en instance avec la justice haïtienne », a déclaré le ministre haïtien des Affaires étrangères.
Officiellement, le Gouvernement haïtien a demandé à la République de Jamaïque l’extradition de Marco Antonio Palacios afin qu’il puisse répondre devant la justice haïtienne de sa responsabilité dans l’organisation et l’exécution du plan qui a mis fin à l’assassinat contre le président haïtien, a déclaré Joseph.
Il a indiqué que les autorités colombiennes sont au courant des efforts déployés par Haïti pour l’extradition du mercenaire Palacios.
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