Sur le vol JetBlue du 9 décembre, 60 jeunes diplômés ont quitté Haïti pour les Etats-Unis dans le cadre du programme “Biden”, selon l’économiste Eddy Labossière. Cependant, la situation contrastée sur le terrain est inquiétante, comme le souligne le professeur d’université.
Alors que les départs massifs s’inscrivent dans le cadre du programme humanitaire provisoire de l’administration Biden, censé offrir de nouvelles opportunités aux Haïtiens, la situation sur le terrain est alarmante. Les bandits semblent étendre leur territoire en toute impunité, une réalité dénoncée avec véhémence par le professeur d’université, soulignant l’indifférence des autorités face à cette menace grandissante.
Exprimant ses inquiétudes sur les réseaux sociaux, M. Labossière estime que “la déconstruction de l’État-nation haïtien semble irréversible”. Ces mots forts reflètent une perception critique de la situation actuelle, suggérant que les fondements mêmes de la structure de l’État haïtien sont en danger.
Cette dualité entre les départs vers les Etats-Unis dans le cadre du programme “Biden” et l’impunité des bandits met en lumière les défis complexes et persistants auxquels Haïti est confrontée. Le pays est à la croisée des chemins, confronté à la nécessité de trouver des solutions rapides pour préserver son intégrité nationale tout en offrant à la jeunesse des perspectives d’avenir.
Les autorités haïtiennes sont interpellées à la fois par les départs massifs qui témoignent de l’envie d’un avenir meilleur et par la montée de la criminalité qui met à mal la stabilité du pays. Le défi semble colossal et nécessite une action immédiate et concertée pour restaurer la confiance dans l’appareil d’Etat et garantir un avenir sûr à tous les Haïtiens.
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