Le gouvernement d’Ariel Henry a récemment pris des mesures controversées concernant le retour des déplacés de Carrefour-Feuilles, initialement hébergés dans des lycées de Port-au-Prince. Au lieu de faciliter leur retour et de permettre ainsi la reprise des cours dans ces établissements, les élèves ont été déplacés dans des espaces essentiellement privés, ce qui a suscité de vives critiques.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de la crise humanitaire à Carrefour-Feuilles, qui reste aux mains du gang de “Grand Ravine”. Les habitants et les observateurs s’interrogent sur la volonté et la capacité du gouvernement à reprendre le contrôle de cette zone d’insécurité.
Alors que les lycéens se rassemblent dans des espaces privés, la situation éducative se complique, mettant en péril la reprise normale des cours. Les critiques sur la stratégie du gouvernement se multiplient, remettant en cause la priorité donnée à la sécurité et au bien-être des citoyens, en particulier des jeunes étudiants.
Le public exige des réponses et des actions concrètes. Quand le gouvernement prendra-t-il des mesures significatives pour rétablir la stabilité à Carrefour-Feuilles et assurer le retour en toute sécurité des personnes déplacées dans leurs foyers d’origine ? La pression monte et la situation précaire de cette région souligne l’urgence d’une intervention efficace du gouvernement.
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