Des associations haïtiennes s’opposent au mode opératoire de la migration dominicaine

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
des associations haïtiennes s'opposent au mode opératoire de la migration dominicaine

Des représentants de plusieurs associations haïtiennes basées dans la ville de Santiago, en République Dominicaine, ont rejeté la mesure que la Direction Générale de la Migration (DGM) est censée exécuter contre les femmes haïtiennes en travail qui se rendent dans les différents centres de santé du territoire, et les étudiantes haïtiennes qui étudient dans les universités à Santiago.

Taylor Joseph, président de l’Association des étudiants haïtiens, et Alcide Bendjy, représentant étudiant de la communauté haïtienne, ont uni leur voix pour s’adresser aux autorités migratoires dominicaines face aux mauvais traitements qu’elles infligent à des Haïtiens.nes sur le territoire voisin.

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Les deux leaders sociaux haïtiens se sont prononcés, par rapport à la question, pour les prétendues « agressions contre leurs compatriotes haïtiens », qui viennent accoucher à la maternité Renée Klang Veuve Guzmán, située à l’hôpital Presidente Estrella Ureña, dite Sécurité Sociale. Et selon Taylor Joseph, plusieurs unités de migration restent stationnées là-bas pour empêcher l’entrée des femmes haïtiennes en travail.

Il détaille que des agents de la migration dominicaine sont postés à l’entrée des centres de santé et des principales universités, pour arrêter et souvent maltraiter des Haïtiens, quel que soit leur statut d’immigration.

« Les gens qui vont dans les hôpitaux, les enfants, les femmes et les personnes âgées, c’est parce qu’ils ont des problèmes de santé. S’ils veulent vraiment contrôler la migration haïtienne dans ce pays, ils doivent les empêcher d’entrer en République Dominicaine, puisqu’ils sont à l’intérieur alors il faut les traiter comme des êtres humains », a lancé le responsable haïtien.

Taylor Joseph a dénoncé que les opérations montées par la DGM commencent à partir de 5h du matin, jusqu’à 6h de l’après-midi, dans les centres de santé Juan XXIII, à l’hôpital Presidente Estrella Ureña ou de la sécurité sociale et à l’hôpital José María Cabral y Báez, à Santiago.

Joseph a reconnu que souvent ses compatriotes n’ont aucun type de document, il n’est donc pas opposé à leur expulsion. Ce qu’il critique, c’est la manière inhumaine dont ils le font.

Parallèlement, Alcide Bendjy, représentant étudiant de la communauté haïtienne, a déclaré qu’il y a eu plusieurs incidents avec des étudiants et des agents de l’immigration, qui sont arrêtés et maltraités puis emmenés dans des centres de détention pour immigrants.

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Pooshy Rosana
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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.