Dans la soirée du vendredi 8 mars 2024, au cœur de Port-au-Prince, notamment au Champs de Mars, des bandits engagés dans des échanges de tirs avec différentes unités de la PNH ont déclenché une série d’incendies dévastateurs. Le Ministère de l’Intérieur, dirigé par le Premier ministre Ariek Henry, actuellement bloqué à l’étranger, a été la proie des flammes, jetant une ombre inquiétante sur la situation.
Les gangs ont allumé plusieurs foyers de tension en ciblant stratégiquement des points névralgiques de la capitale haïtienne. Le commissariat de police de la capitale, le Palais national, la base de l’UDMO et la Cour de cassation de la République, tous situés dans la zone du Champ-de-Mars, ont été les cibles de ces actes criminels orchestrés.
En effet, le quartier du Champ de Mars, habituellement emblématique de la vie politique et administrative du pays, est aujourd’hui le théâtre d’affrontements qui mettent à l’épreuve la capacité des forces de l’ordre à contenir cette violence urbaine.
Il est important de noter que cette nouvelle escalade de la violence souligne les défis persistants auxquels Haïti est confronté, et met en exergue l’urgence de trouver des solutions durables pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays.
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