La capitale haïtienne a de nouveau été plongée dans l’angoisse alors que des tirs sporadiques ont été signalés dans plusieurs quartiers de l’aire métropolitaine le lundi 1er avril. Des quartiers tels que Centre-ville, Route de Frères, Delmas 24 et 19 sont touchés par cette vague de violence persistante.
Parmi les victimes tragiques de cette escalade de la violence, Fritz Emile, un résident de longue date de Cavaillon, a été abattu par une balle perdue à Delmas 30. Sa mort souligne l’ampleur du cauchemar sécuritaire qui sévit dans la capitale depuis environ deux mois.
Les habitants de Port-au-Prince restent pris au piège de la terreur alors que des gangs armés continuent de semer le chaos dans les rues. Malgré les efforts des autorités locales pour rétablir l’ordre et la sécurité, la situation semble bloquée, laissant les citoyens dans la crainte constante de nouvelles violences.
Cette dernière flambée de violence intervient alors que le pays fait face à des défis socio-économiques et politiques majeurs, exacerbant les tensions déjà palpables au sein de la société haïtienne.
Chaque jour qui passe, l’espoir d’une résolution pacifique de cette crise semble s’éloigner, laissant les habitants de Port-au-Prince se demander combien de temps ils devront endurer cette situation insupportable.
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