Bien que les noms des sept membres et les deux observateurs ont été transmis au gouvernement démissionnaire, leur nomination se fait toujours attendre. Selon le parti politique EDE, le gouvernement que dirige Ariel Henry cherche à rester au pouvoir au mépris des revendications populaires.
Lors d’une conférence de presse donnée ce lundi 1er avril 2024, le parti politique les Engagés pour le Développement (EDE) donne un ultimatum de 72 heures au gouvernement démissionnaire pour nommer le conseil présidentiel pour permettre au pays de partir sur de nouvelles bases.
Le parti politique EDE a pointé du doigt André Michel, Marjorie Michel, Edmonde Supplice Beauzile, le ministre de la Justice et de la Communication, Emmelie Prophète Milcé, dans ses manœuvres visant à garder le pouvoir au mépris des revendications populaires.
Il faut souligner que le Conseil des ministres a dans un premier temps bloqué la nomination du Conseil présidentiel, exigeant un ensemble de documents obligatoires pour sa nomination. Bien que ses documents ont été transférés le même jour au Conseil des ministres, la publication de l’arrêté se fait toujours attendre.
Par ailleurs, des alliés du Premier ministre démissionnaire Ariel Henry, notamment, André Michel, Marjorie Michel, Edmonde Beauzile, ont écrit la Caricom pour contester l’idée de la mise en place du Conseil Présentiel, quoiqu’ils aient déjà envoyé leur représentant.
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