Edwine Tonton, ancienne directrice de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), a comparu ce lundi devant la Cour d’Appel de Port-au-Prince. Accusée de corruption au sein de l’institution, ses avocats, menés par Me Carlos Hercule, ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire en raison de la détérioration de son état de santé.
L’audience a été marquée par les efforts de la défense pour obtenir une dérogation, arguant que l’état de santé d’Edwine Tonton nécessite des soins médicaux urgents. Les avocats ont exprimé leur inquiétude quant à sa capacité à faire face à la procédure judiciaire dans son état actuel.
Entre-temps, Pierre Richard Vales, l’ancien comptable de la CAS, a également été convoqué pour témoigner dans l’affaire de corruption présumée. Son témoignage pourrait jouer un rôle clé dans la poursuite de l’enquête.
Cette audience à la Cour d’appel de Port-au-Prince met en lumière les enjeux de l’affaire de corruption de la CAS. Les autorités judiciaires doivent maintenant délibérer sur la demande de mise en liberté provisoire d’Edwine Tonton, tout en examinant attentivement les preuves présentées lors de l’audience.
L’affaire continue d’attirer l’attention du public, soulignant l’importance de la lutte contre la corruption au sein des institutions sociales. La Cour d’appel de Port-au-Prince jouera un rôle important dans la détermination de la trajectoire future de cette affaire, avec des implications potentiellement significatives pour la justice et l’intégrité institutionnelle en Haïti.
Facebook Comments