Avec l’évolution de la technologie, de plus en plus de choses sont acceptées comme normales y compris l’apparition de robots dans les magasins comme vendeurs, caissiers, ou encore dans les entreprises. Et certaines de ces dernières préfèrent faire travailler des robots que recruter des humains.
3 ans de cela, nous avons été témoins de l’apparition de robots sexuels. Des poupées, femmes, bien charpentées et conçues pour le goût de chacun. Les hommes s’en procurent et satisfassent leurs désirs sexuels. Selon une étude réalisée sur la confiance envers les intelligences artificielles et les robots, 42% des personnes interrogées approuvent le fait d’avoir des relations sexuelles avec un robots et 39% approuvent une relation amoureuse avec eux, alors qu’en 2013, c’était bien différent : seulement 9% des américains interrogé, voulaient avoir des relations sexuelles avec un robot. Ce qui est, une grande évolution de la perception humaine.
Cette progression et ce changement de perception seraient dû, selon l’informaticienne Kate Delvin, à cause de l’évolution de la technologie et que les médias parlent souvent des robots et de l’intelligence artificielle. Parler au quotidien avec l’un d’entre eux est devenu au cours de ces dernières années une chose plus que normale comme par exemple, demander à Siri, le robot d’Apple d’ouvrir une application.
À cause de la fermeture des bars et autres lieux culturels, dû à la Covid-19 où les célibataires avaient l’habitude d’aller chasser, la vente des poupées sexuelles et des sex-toys a explose. Les fabricants parlent d’une augmentation des ventes de 50% particulièrement chez les hommes célibataires de plus de 50 ans.
Malgré leur succès, les poupées sexuelles ne sont pas hyperréalistes, ils ne peuvent pas parler ou bouger et selon Kate Dévlin, il n’y a pas de vrais robots sexuels disponibles commercialement aujourd’hui mais seulement des prototypes. Seulement 4 marques, 2 aux États-Unis et deux en Chine tentent d’en créer et ne sont que des prototypes avec mécanisation.
Dans les pays occidentaux, la marque la plus connue est RedDoll, qui fabriquent des poupées articulées dont la tête est robotisée et le vagin, muni de capteurs. Elles peuvent cligner des yeux, tourner des yeux et faire différentes expressions du visage. Une intelligence artificielle, aussi accessible via une application mobile, permet de choisir entre plusieurs personnalités.
Mais est-ce qu’une poupée sexuelle changerait les hommes de leur rituel habituel de masturbation ? Et qu’adviendra-t-il des relations amoureuses telles que nous les connaissons avec l’expansion de ces robots ? Les hommes dragueront-ils toujours ou iront-ils tout simplement se procurer d’un robot selon la personnalité qu’ils voudront ?
La montée en puissance de ces robots pourrait considérablement changer les relations amoureuses et sexuelles entre les humains.