Face à la situation sécuritaire qui s’aggrave de plus en plus en Haïti, l’administration Biden avertit les républicains du Congrès que sans leur approbation pour le décaissement des fonds pour la force multinationale qui devrait arriver en Haïti, aucun argent ne sera débloqué, alors que les Etats-Unis avaient promis de donner 200 millions de dollars pour cette force qui coûterait 600 millions de dollars pour deux ans.
En effet, selon le journal américain Miami Herald, l’administration américaine a précisé que tout retard dans le déploiement de cette force, qui sera dirigée par la police kényane, pourrait être fatal au gouvernement haïtien, qui subit désormais l’assaut généralisé d’un front uni de gangs puissants dans toute la capitale nationale de Port-au-Prince.
Il faut souligner que le Kenya s’est dit prêt à être déployé en Haïti, mais pas avant les ressources pour le déploiement de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité. L’ambassadeur du Kenya aux Nations-Unies a confirmé pour les membres du Conseil de sécurité que 400 policiers des unités d’élite de son pays sont prêts à partir pour Haïti. Toutefois, il a précisé que la logistique doit être en place ainsi que les ressources pour le déploiement de la Mission.
Parallèlement, des informations confirment que plusieurs policiers kenyans ont choisi de ne pas participer au déploiement de la force multinationale en Haïti par crainte pour leur sécurité. Un policier kenyan sous couvert d’anonymat a déclaré qu’il n’existe aucun mécanisme clair sur la manière dont les policiers kenyans devaient travailler pendant la mission.
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