Les membres du Collège Électorale Provisoire dans un communiqué de Presse ont remis les pendules d’Ariel Henry à l’heure. Le lundi 27 septembre, le Premier ministre, dans sa vague d’agitations, avait renvoyé le CEP et reporté sine die les élections.
Moins de 24 heures plus tard, une note portant la signature de la vice-présidente, madame Esperancia César, met en évidence deux points cruciaux pour rejeter la décision jugée dilatoire et illégal du Premier ministre. C’est pour eux une violation de la loi.
En effet, la note s’accentue premièrement sur l’arrêté du 14 septembre 2020 nommant le conseil électoral provisoire, cet arrêté ne peut être révoqué que par un arrêté présidentiel puisqu’il est de nature présidentielle. Une grande leçon pour Ariel qui a limogé récemment le commissaire du gouvernement pour fautes similaires.
En second lieu, ils (les membres du CEP) demandent à Ariel de prendre en compte de l’arrêté du 5 juillet qui en le nommant Premier ministre, lui a fait l’injonction d’accompagner le CEP dans l’accomplissement du processus électoral.
Ariel Henry, parait-il n’a pas bien lu le numéro Spécial 36-B du journal Le Moniteur. Voici que les membres du CEP rappellent au Premier ministre plutôt agité, qu’ils n’ont qu’un objectif : « …organiser des élections honnête, libre, crédible et démocratique au profit de la nation haïtienne ».
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