Dans le but de dénoncer les actes d’enlèvement contre rançons, de meurtre au rabais, dans la capitale haïtienne plusieurs groupement syndicaux avaient annoncé la semaine dernière une journée de grève pour ce lundi 4 octobre 2021, mais qui n’a pas totalement respecté.
Tôt dans la matinée du lundi 4 octobre 2021, la circulation fonctionnait au ralentie, quelques tap-tap assuraient le transport en commun. Des piétons, dont des élèves ont été remarqués à travers les rues, très peu de voitures privées circulaient également.
Au niveau de plusieurs quartiers tels que Christ-Roi, Carrefour de L’aéroport, Lalue, Bourdon, les commerçants du secteur informel étaient très remarques à travers ces axes, atteignant le niveau de Pétion-Ville, il y a des supermarchés qui n’ouvrent pas leurs portes, mais certains élèves étaient encore dans les rues pour rentrer chez eux.
Gabriel, un commerçant des rues à Pétion-Ville, a expliqué que “la grève aurait pu vraiment avoir lieu, mais le peuple haïtien a du mal à joindre les deux bouts”. “Troublé par les difficultés actuelles, les gens sont obligés d’aller travailler malgré la montée de l’insécurité. Certes les choses ne peuvent pas rester ainsi, mais seul un soulèvement général peut renverser ce système”, a-t-il déclaré.
Il est important de souligner que 3 mois après l’assassinat du PrésidentJovenel Moise, Haïti se retrouve dans une incertitude majeure qu’auparavant, avec une crise politique insensée, malgré la signature de plusieurs accords pour parvenir à un consensus pour la tenue des élections.