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Haïti : La ministre des Finances critiquée pour sa gestion et son absentéisme

La ministre des Finances et de la Planification, Ketleen Florestal, se retrouve au cœur d’une polémique grandissante concernant son absence prolongée des ministères qu’elle dirige. Depuis son installation, la Ministre Florestal a préféré travailler depuis un hôtel de la capitale citant Métronome, facturant à l’Etat haïtien ses frais d’hébergement, plutôt que de se rendre dans les bureaux de ses ministères.

Selon des sources internes, la ministre Florestal a rarement mis les pieds aux ministères des Finances et de la Planification et de la Coopération externe (MPCE). Cette absence prolongée a entraîné une accumulation de dossiers, ralentissant le fonctionnement normal de ces institutions clés pour le pays.

La décision de la ministre de ne pas occuper physiquement ses bureaux a suscité de nombreuses questions et critiques de la part des observateurs et du grand public. Pour certains, cette situation est inacceptable, surtout dans un contexte économique et social aussi fragile que celui d’Haïti.

La situation semble particulièrement tendue au sein du MPCE, où le syndicat a fait part de ses inquiétudes croissantes. Dans une lettre adressée à la ministre, le syndicat dénonce sa gestion du ministère, souligne l’urgence de la situation et met en garde contre le risque d’une crise imminente. Des manifestations pourraient avoir lieu dans les jours à venir si aucune mesure n’est prise pour remédier à ces problèmes.

La lettre du syndicat met en évidence une administration en détresse, avec des employés qui commencent à perdre patience face à ce qu’ils considèrent comme de la négligence. La tension monte et il est à craindre que l’inaction de la ministre Florestal ne conduise à une paralysie complète des services publics dont elle a la charge.

Cette situation a également attiré l’attention des partis d’opposition et des organisations de la société civile, qui demandent des comptes à la ministre Florestal et à l’administration actuelle. Ils demandent une gestion plus transparente et une présence active des dirigeants dans leurs ministères respectifs.

Le gouvernement n’a pas encore répondu officiellement à ces critiques, mais la pression monte pour que des mesures soient prises afin de résoudre ces dysfonctionnements administratifs et d’éviter une crise plus profonde.

La gestion de Ketleen Florestal est désormais scrutée de près par les médias et l’opinion publique. Dans un pays confronté à de nombreux défis économiques et sociaux, la bonne gouvernance et l’intégrité des dirigeants sont plus que jamais nécessaires. Il reste à voir si la ministre répondra à ces critiques et s’engagera à travailler de manière plus efficace et transparente dans l’intérêt de la nation haïtienne.

 

Source Photo: Racine info

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.