Celle qui était autrefois la perle des Antilles, est devenue un enfer où même son feu brûle dans l’insécurité. On est le 17 février 2024, Haïti est un territoire quasiment perdu, ses fils perdus dans le désespoir d’un demain meilleur.
L’insécurité est généralisée, le pays est totalement gangrené et les soi-disant autorités prêt à tout, même le pire, juste pour garder leur poste, leur titre, quoique illégitime. Ariel Henry, chef de la Primature, un neurochirurgien avec des nerfs insensibles face à la souffrance au désespoir et crie de la population haïtienne.
Les gangs s’affrontent pour occuper plus de territoire, la population aux abois, la police quoique délaissée par le gouvernement, reste mobilisée pour empêcher toute mobilisation contre ce gouvernement. C’est comme « Plimen poul la, men pa kite l rele ». Les citoyens fuient leurs maisons face à la violence des gangs, sans savoir où se réfugier.
L’international fait le dilatoire, le jeu des diplomates, certains d’entre eux mènent la danse avec Ariel Henry qui répète leur propos sans cesse, « Une transition ne peut pas remplacer une transition » … « La force Multinationale est urgente et inévitable pour rétablir la sécurité, condition indispensable pour la réalisation des élections dans le pays ».
Entre-temps, Ariel Henry, aussi confortable, patauge et alimente l’insécurité puisque c’est la seule option pour lui de rester le plus longtemps possible au pouvoir. Il signe des accords en désaccord avec lui-même avec des partis politiques, certains restent phantôme et seul lui sait quel point va être respecté. Tout le monde crie à l’anarchie.
Mais, qui se soucie réellement du bien-être de la population haïtienne, qui jusqu’ici est considéré comme un migrant dans son propre pays. Une chose est sûre, Haïti a besoin d’une révolution du genre 1803. Ce moment-là, nul ne sera épargné de la colère populaire. « À bon entendeur salut ».
Constat d’un citoyen engagé.
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