Alors qu’il s’apprêtait à dénoncer les noms des trafiquants d’armes et de drogues dans le pays, le président Jovenel Moïse a été assassiné chez lui à Pèlerin 5 dans la nuit du 6 au 7 juillet. Les malfrats ont emporté avec eux la nuit de son assassinat le document contenant la liste des personnages, étant pour la plupart des hommes d’affaires et politiques bien connus du grand public, qui seraient impliqués dans le trafic d’armes et de drogues. C’est ce qu’a révélé New York Times dans un article publié ce dimanche 12 décembre.
Selon quotidien américain, Jovenel Moïse a été tué parce qu’il voulait révéler au grand public les noms des trafiquants d’armes et de drogue dans le pays. Toujours New York, citant les anciens collaborateurs de Jovenel Moïse, il voulait aussi récupérer et nationaliser un port qui appartenait aux proches de l’ancien président Joseph Michel Martely qui l’a endossé et le propulsé au plus haut sommet de l’État.
« Le document faisait partie d’une série plus large d’affrontements que M. Moïse avait avec de puissantes personnalités politiques et commerciales, certaines soupçonnées de stupéfiants et de trafic d’armes. M. Moïse en connaissait plusieurs depuis des années, et ils se sont sentis trahis à son tour contre eux, disent ses assistants”, a écrit New York Times.
Un ancien collaborateur de Jovenel Moïse, qui a gardé l’anonymat”, a déclaré que Charles Saint-Rémy, connu sous le nom de Kiko, le beau-frère de Michel Joseph Martelly était sur la liste. La DEA l’a déjà interrogé pour implication présumée au commerce de drogues.
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