Alors qu’un tribunal kenyan a prolongé le 24 octobre dernier la décision de justice qui suspend le déploiement d’un millier de policiers kenyans en Haïti, Joverlein Moïse, fils de l’ex président Jovenel Moïse, croit que le Conseil de Sécurité des Nations unies devrait plutôt contesté la politique d’exportation illégale d’armes à feu vers Haïti, au lieu du déploiement d’une force multinationale.
« Si la volonté réelle du Conseil de Sécurité des Nations Unies est de lutter contre la violence des groupes armés en Haïti, qu’il conteste la politique d’exportation illégale d’armes à feu vers Haïti», a écrit Joverlein Moïse qui dit non au déploiement des forces kenyanes en Haïti.
Il préfère que les Nations unies questionnent la politique de protection des marchands d’armes mise en place par des États membres de son conseil, et qu’il sanctionne les abus de la souveraineté d’Haïti par ces États.
Par ailleurs, Joverlein Moïse demande au président du Kenya, William Ruto, de préserver la paix et le respect qui a toujours régné entre nos deux peuples. « Nos frères kényans et haïtiens ne veulent pas s’entretuer! Ne touchez pas au lien sacré qui existe entre Haïti et l’Afrique! La jeunesse haïtienne et kenyane vous en sera reconnaissante», a-t-il ajouté.
Wallace Elie
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