La Corée du Nord a récemment publié une déclaration provocatrice, avertissant les États-Unis des graves conséquences d’une attaque contre son satellite récemment lancé. Pyongyang considère une telle action comme une “déclaration de guerre” et menace de prendre des mesures d’autodéfense, y compris d’abattre des satellites espions américains.
Cette menace intervient après qu’un responsable américain a affirmé que les États-Unis disposaient de moyens “réversibles et irréversibles” pour contrecarrer les capacités spatiales d’un adversaire. La Corée du Nord, qui a placé avec succès son premier satellite espion en orbite en octobre, réagit avec confiance à ces affirmations.
Un porte-parole du ministère nord-coréen des affaires étrangères a averti que toute tentative américaine de violer le territoire souverain de la Corée du Nord entraînerait des mesures d’autodéfense, mettant en péril la viabilité des satellites espions américains. Ces tensions prennent une dimension particulière, car la Corée du Nord possède des armes nucléaires et a réussi à observer des sites militaires américains et sud-coréens depuis le lancement de son satellite.
Bien que la Russie ait été mentionnée comme ayant aidé la Corée du Nord à lancer avec succès son satellite espion, le pays n’a pas encore fourni de preuves photographiques de ces observations. L’escalade verbale et les menaces de représailles mettent en évidence la sensibilité croissante des questions spatiales entre ces deux nations, soulignant l’importance grandissante des capacités spatiales dans le contexte géopolitique actuel.
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