La force multinationale kenyane passée au peigne avant son intervention en Haïti

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
la force multinationale kenyane passée au peigne avant son intervention en haïti

Alors que la crise socio-sécuritaire prend de l’ampleur en Haïti, la mission multinationale que devrait diriger le Kenya fait l’objet d’analyse, et les Nations unies espère ne pas faire faux bond en l’approuvant.

Ce lundi vers 4H de l’après-midi, le Conseil de sécurité de l’ONU votera une résolution autorisant le déploiement d’une force internationale en Haïti pour une durée d’un an pour aider la Police Nationale d’Haïti (PNH) à combattre les gangs armés déjà majoritaire sur le terrain.

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Le projet de résolution américain obtenu, samedi 30 septembre, approuve l’offre du Kenya de mener à bien cette mission non-onusienne qui est financée par des pays volontaires. Elle sera évaluée après neuf mois.

La taille de cette force, si elle est approuvée, est inconnue pour le moment, bien que le gouvernement kenyan ait précédemment proposé d’envoyer 1 000 policiers. La Jamaïque, les Bahamas et Antigua-et-Barbuda se sont également engagés à envoyer du personnel en support au Kenya.

Si elle est approuvée, ce sera la première fois qu’une force sera déployée en Haïti depuis que les Nations unies ont approuvé une mission de stabilisation en juin 2004 qui a été entachée par un scandale d’abus sexuels et la propagation du choléra. Cette mission s’est terminée en octobre 2017.

Toutefois, des inquiétudes planent sur le projet, car le Kenya est sujet à des critiques antérieures soulignant que la police de ce pays d’Afrique de l’Est est réputée depuis des temps pour ces actes de torture, de force meurtrière, entre autres abus.

La résolution souligne que tous ceux qui participent à la mission proposée doivent prendre les mesures nécessaires pour prévenir l’exploitation et les abus sexuels, ainsi qu’enquêter sur les antécédents de tout le personnel. Elle exige également des enquêtes immédiates sur les allégations de mauvaise conduite de son composant.

La résolution conditionne en outre que les participants à la mission doivent adopter des mesures de gestion des eaux usées et d’autres contrôles environnementaux afin de prévenir l’introduction et la propagation de maladies d’origine hydrique, telles que le choléra.

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Pooshy Rosana
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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.