L’Équateur est plongé dans la terreur après l’attentat qui a coûté la vie à l’un des candidats à la présidence les plus en vue du pays. Les enquêteurs ont confirmé que les sept assaillants, dont six ont été arrêtés et un autre abattu, étaient des ressortissants colombiens. L’attentat a mis en évidence l’implication de “groupes criminels organisés”, a déclaré le ministre de l’intérieur, Juan Zapata.
En réponse à ce crime choquant, le président Guillermo Lasso a pris des mesures drastiques pour préserver la sécurité et la stabilité du pays. Il a immédiatement déclaré l’état d’urgence pour une période de 60 jours, afin de garantir la tenue des élections présidentielles. Le premier tour des élections présidentielles, prévu pour le 20 août, s’est tenu malgré l’assassinat du candidat.
Dans une allocution diffusée sur YouTube, le chef de l’Etat a rassuré la population en annonçant la mobilisation des forces armées sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation vise à assurer la sécurité des citoyens et la tranquillité nationale, ainsi que la tenue d’élections libres et démocratiques.
À noter que l’appel à l’aide du FBI dans cette enquête reflète la détermination du gouvernement équatorien à faire toute la lumière sur cet acte violent et meurtrier. Le recours à un organisme international chargé de l’application de la loi renforce la volonté de traduire en justice les responsables de cet attentat.
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