Le Samedi 20 novembre 2021 a été marqué par la journée mondiale des droits de l’enfants. Cette année c’est autour du thème “Les enfants d’aujourd’hui sont l’avenir de demain, protégeons-les” que cette journée a été célébrée en Haïti.
La journée mondiale des droits de l’enfant est célébrée chaque année en référence à la convention internationale des droits de l’enfant le 20 novembre 1989 par l’organisation des nations unies (ONU). 191 pays sur 193 ont signé l’accord, exceptés les USA et la Somalie.
Ce texte stipule que l’enfant est un être fragile qui mérite d’être protéger. C’est aussi une personne à part entière ayant le droit à l’éducation, à la protection et aux soins de santé peu importe leur origine. Il a également le droit aux loisirs et aux besoins de s’exprimer pleinement.
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la situation en matière de protection de l’enfant en Haïti reste préoccupante a déclaré l’UNICEF, car 22 pour cent des enfants ne vivent pas avec leurs parents biologiques et plus de 25 800 sont placés dans des institutions dont 80 pour cent ne sont pas des orphelins.
1 enfant sur 6 selon UNICEF n’est pas enregistré à la naissance, ce qui les prive de leur premier droit à l’identité et les expose au risque de se voir refuser l’accès aux services sociaux de base. 85 pour cent d’entre-deux, âgés de 1 à 14 ont subi une forme de recours à la violence qui comprend l’agression psychologique et le châtiment corporel.
36 pour cent des filles et des femmes de 15 à 49 ans ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle. 207 000 enfants se trouvent dans des situations de travail domestiques inacceptables et près de 80 pour cent des enfants détenus dans les prisons en Haïti n’ont été ni jugés, ni condamnés. Des enfants traversent la frontière avec la République Dominicaine quelques fois sans documentation, et sont vulnérables à la traite et autres types d’exploitations.
Frappée par la violence des gangs et l’insécurité galopante, le nombre d’enfants et de femmes, enlevés contre le paiement d’une rançon, au cours des huit premiers mois de 2021, a dépassé le total de l’année dernière, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
« Plus aucun endroit n’est sûr pour les enfants en Haïti », a déclaré Jean Gough , Directrice régionale de l’Unicef pour l’Amérique latine et les Caraïbes
« Que ce soit sur le chemin de l’école, à la maison ou même à l’église, les filles et les garçons risquent d’être kidnappés n’importe où, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. C’est le pire cauchemar de tout parent »
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En Haïti, l’enfance est devenue une proie facile face à la férocité des gangs armés. Tués, violés et maltraités, les enfants haïtiens ne jouissent d’aucun traitement digne d’un enfant qui a besoin de repère pour s’affirmer. L’instabilité politique, l’élargissement des gangs armés, la violence faites aux enfants sont entre autres des entraves à l’épanouissement des plus démunis dans les quartiers populaires haïtiennes.
Quoi dire du problème de l’éducation ? En tout cas il est un devoir pour tout un chacun de protéger les enfants quel que soit son appartenance sociale.
REDACTION : Roodson GUERRIER
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