La rareté de carburants commence à déclancher de vives protestations dans certaines zones de la capitale. Depuis plus d’une semaine déjà, on observe une pénurie dans la distribution d’essence dans le pays. Ce qui commence à avoir de lourdes conséquences dans la vie des gens.
En marge de la réouverture des classes, cette année encore l’or noir se fait de plus en plus rare. Très peu de stations de services assurent la distribution. Et ce, au compte-gouttes. Des automobilistes se bousculent pour tenter de faire le plein. Ce qui entrave la circulation dans plusieurs contrées de la zone métropolitaine. Une situation qui se complique de plus en plus.
Ce matin la situation part en vrille. Dans plusieurs endroits de la capitale, des chauffeurs de moto-taxi, de voiture expriment leur ras-le-bol par rapport à la pénurie de carburant constatée depuis environ deux semaines. Routes barricadées, pneus enflammés, manifestation de colère. Tel est décor observé dans plusieurs endroits.
Au niveau de Delmas 105 et des environs, une situation de panique règne depuis ce matin. Des protestataires ont érigé, à la rue Metellus et Delmas 105, au niveau de l’ancien cimetière de la commune, des barricades faits de motos. Des pneus enflammés sont également entreposés sur la chaussée. Et c’est pratiquement le même tableau à lalue, à nazon et dans quelques autres quartiers. A-t-on appris.
Les protestataires exhortent les autorités et responsables des compagnies pétrolières à prendre des mesures en vue de résoudre ce problème de rareté d’essence au plus vite. Cette situation qui dure depuis environ deux semaines risque de s’embraser, si rien n’est fait. Certains craignent même que cette situation ne se débouche sur des scénarios de “PEYI LÒK”
RÉDACTION : NETALKOLE
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