Dans un contexte où les scandales de corruption au sein du Fonds National pour l’Éducation (FNE) font surface, un document exclusif de Métronome met en lumière une révélation inquiétante : le Conseil National des Télécommunications (CONATEL) n’a pas versé un seul centime au Trésor public pour les exercices fiscaux 2020-2021 et 2021-2022.
Le programme PSUGO, qui devait bénéficier de ces fonds, se trouve aujourd’hui dans une impasse financière sans précédent. Le rapport pour 2022-2023 est toujours en attente, alors que les appels en provenance d’Haïti continuent d’affluer, jetant un doute sur la gravité de la situation au sein du FNE en ce qui concerne la gestion du PSUGO.
Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’utilisation des ressources publiques et appelle à une enquête approfondie sur la gestion des fonds destinés à l’éducation en Haïti. En attendant des réponses concrètes, le silence persistant du CONATEL sur cette question ne fait qu’amplifier les inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité de ses opérations financières.
Le PSUGO était censé être financé par les contributions du CONATEL pour les appels et de la Banque de la République d’Haïti (BRH) pour les transferts. Cette révélation soulève de sérieuses questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie sur cette affaire.
Facebook Comments