Luis Abinader a écrit sur son compte Twitter que la communauté internationale, en particulier les États-Unis, le Canada, la France et l’Union européenne, doit « agir en Haïti et de toute urgence ».
De même, en raison du niveau élevé de violence, d’agressions et d’enlèvements qui ont lieu dans cette moitié de l’île, le gouvernement dominicain a averti ses citoyens de ne pas se rendre sur le territoire haïtien.
À la suite de ces déclarations, le ministre haïtien des Affaires étrangères, Claude Joseph, a par la suite affirmé sur son compte Twitter que la République dominicaine connaît une « recrudescence de la criminalité », comme l’indique le Département d’État américain dans ses alertes aux voyageurs. Faisant allusion à cela, que les deux parties de l’île étaient dans la même situation.
Certains responsables et politiciens, tant du parti au pouvoir que de l’opposition, ont gardé un silence imminent face à la situation à laquelle la République dominicaine est confrontée en raison des niveaux élevés de violence et d’insécurité enregistrés en Haïti. Autant qu’on puisse le voir, le président dominicain traite seul, il est le seul à être sorti pour faire face à la situation haïtienne.
Les divergences politiques dominicaines doivent être mises de côté et traitées conjointement avec la situation et les déclarations de certains responsables haïtiens.
Combien d’enlèvements, d’incendies et de pillages d’hôpitaux, de viols et de meurtres sont enregistrés quotidiennement en République dominicaine.
Comparer la situation d’Haïti à celle de la République dominicaine est inconcevable.