Le rappeur Booba a été mis en examen pour harcèlement le 2 octobre, à la suite d’une plainte de Magali Berdah, fondatrice de l’agence Shauna Events. Il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour menaces de mort et recel.
Cette décision intervient plus d’un an après le début de la polémique. En 2022, Booba s’était lancé dans une campagne contre plusieurs influenceurs, qu’il qualifie d'”influvoleurs”, les accusant de multiples arnaques visant des internautes. Parmi ses cibles, Magali Berdah, gérante de l’agence Shauna Events, avait été particulièrement visée. Booba avait alors multiplié les attaques sur les réseaux sociaux.
Magali Berdah avait déposé une plainte, suivie de dizaines d’autres. Une enquête avait été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris. Booba avait été convoqué par les enquêteurs, mais il ne s’était pas présenté.
Les investigations ont ensuite été confiées à un juge d’instruction, qui a interrogé Booba ce lundi 2 octobre. Le rappeur a été mis en examen pour harcèlement, mais il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour menaces de mort et recel.
Les avocats de Magali Berdah ont salué cette décision, la qualifiant d'”immense victoire” pour leur cliente et “un signal puissant adressé à tous les valets de la haine”.
Booba, de son côté, a affirmé sur les réseaux sociaux qu’il était “en liberté” et que “tout allait bien”.
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