POLITIQUE

Le retard dans la mise en place de l’OCAG : un point de blocage pour la transition ?

Les autorités de transition peinent à mettre en place l’Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale (OCAG), élément clé du bon déroulement de la transition politique en cours. Cet organe, dont la création relève exclusivement du Conseil Présidentiel de la Transition (CPT), est censé être composé de personnalités impartiales, intègres et compétentes. Sa composition doit refléter la diversité géographique et sociale du pays, comme le stipule l’article 06 du décret portant création du CPT.

La semaine dernière, le CPT a transmis au Premier ministre Conille un projet de décret portant création de l’OCAG. Cependant, ce document semble avoir suscité des réticences au sein de l’entourage du Premier ministre. En effet, une clause stipule que l’OCAG pourrait mettre fin aux fonctions du Premier ministre en cas de non atteinte des résultats escomptés. Cette disposition semble provoquer des tensions, ralentissant la mise en place de cet organe essentiel pour la transition.

Il est important de rappeler que, conformément à l’accord du 3 avril, les membres de l’OCAG seraient les seuls à rester en fonction au-delà du 7 février 2026. Cette précision souligne l’importance de sa création dans les meilleurs délais, car elle garantira la continuité de la transition jusqu’à l’échéance prévue.

La mise en place de l’OCAG est un facteur clé de la réussite de la transition. Les autorités sont donc appelées à surmonter les blocages actuels et à garantir l’indépendance et l’efficacité de cet organe. Tout retard dans sa mise en place pourrait compromettre les objectifs fixés et plonger le processus de transition dans l’incertitude.

 

Source Photo: France Info

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.