Le sénateur Felix Bautista, membre éminent du Parti de la libération dominicaine (PLD), est actuellement au centre d’une affaire sensible suite aux sanctions imposées par les États-Unis. Ces mesures font suite à des allégations de corruption liées aux opérations de reconstruction d’Haïti après le tremblement de terre dévastateur de 2010.
En juin 2018, le département d’État américain a rendu publique la décision de sanctionner le sénateur Bautista. Les autorités américaines l’ont accusé d’avoir commis des actes répréhensibles dans le cadre des efforts de reconstruction en Haïti à la suite de plusieurs catastrophes naturelles. À l’époque, les avoirs du sénateur dominicain aux États-Unis ont été gelés et il lui a été formellement interdit d’entrer dans le pays.
L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a pris d’autres mesures en interdisant aux particuliers et aux entreprises des États-Unis d’effectuer des transactions financières et commerciales avec le sénateur Bautista. L’interdiction s’étend également à cinq sociétés liées au sénateur Bautista : Constructora Hadom SA, Soluciones Eléctricas y Mecánicas Hadom S.R.L, Seymeh Ingeniería SRL, Inmobiliaria Rofi SA et Constructora Rofi SA.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité politique et l’intégrité des dirigeants, et suscite des inquiétudes quant à la bonne gouvernance dans la région. Les implications de ces sanctions ne se limitent pas à la sphère personnelle du sénateur Bautista, mais jettent une lumière inquiétante sur les pratiques politiques et économiques dans la région.
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