Leonardo DiCaprio témoigne au procès du rappeur The Fugees, Pras Michel

Ravensley Boisrond
Par Ravensley Boisrond
leonardo dicaprio témoigne au procès du rappeur the fugees, pras michel

Un musicien est jugé pour avoir prétendument aidé l’homme d’affaires malaisien Jho Low dans ses affaires louches. Maintenant, une superstar hollywoodienne est censée contribuer en tant que témoin à la clarification.

L’acteur oscarisé Leonardo DiCaprio a témoigné en tant que premier témoin dans le procès étoilé de Prakazrel « Pras » Michel, ancien membre du groupe de hip-hop The Fugees (« Ready Or Not », « Ooh La La La », « Killing Me Softly » ). Michel est accusé d’être impliqué dans le financement illégal de la campagne de l’homme d’affaires malaisien Jho Low, qui aurait détourné des milliards de dollars du fonds souverain malaisien 1MDB

DiCaprio lui-même n’a pas été accusé d’actes répréhensibles, mais il a entretenu des liens étroits avec Low pendant des années, au sujet desquels il a été interrogé devant le tribunal pendant environ une heure. DiCaprio a déclaré avoir rencontré Low pour la première fois en 2010 lors de sa fête d’anniversaire à Las Vegas. Il a perçu Low comme « une sorte de prodige dans le monde des affaires et extrêmement prospère ». La relation entre Low et DiCaprio était initialement purement sociale, a déclaré DiCaprio, racontant « une multitude de fêtes somptueuses » à travers le monde, auxquelles Michel aurait assisté.

En 2012, Leonardo DiCaprio a déclaré avoir parlé à Low de l’élection présidentielle en cours. L’homme d’affaires a évoqué un don de « 20 ou 30 millions de dollars » pour soutenir le Parti démocrate et le président Obama. « J’ai dit: » Wow, c’est beaucoup d’argent «  », a déclaré DiCaprio.

Selon les procureurs, c’est de l’argent détourné que Michel a canalisé au nom de Low lors de la campagne de réélection d’Obama en 2012. La loi électorale américaine interdit aux étrangers de faire des dons aux campagnes américaines.

Pras Michel est accusé d’avoir tenté d’influencer les administrations américaines sous Obama et Trump dans un total de onze affaires. Il s’agissait d’arrêter les enquêtes contre Low ou d’extrader le dissident Guo Wengui vers la Chine. Les procureurs ont déclaré que Pras Michel avait été payé 70 millions de dollars pour son travail.

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Journaliste, Amateur de littérature et de la photographie, grand passionné du multimédia