Dans un communiqué de presse daté du 3 décembre 2023, les associations écologistes d’Haïti tirent la sonnette d’alarme pour le centre de germoplasme de Lévy qui fait face à de graves problèmes. Les environnementalistes haïtiens ont donné un ultimatum de 15 jours au Ministère de l’Environnement (MDE) pour répondre positivement.
Dans un second communiqué de presse, les associations environnementales de la société civile alertent la société haïtienne, et en particulier le Ministère de l’Environnement, sur la situation préoccupante du Centre de germoplasme de Lévy, situé à Camp-Perrin, dans le département du Sud.
Dans un premier communiqué de presse en date du 3 novembre 2023, les associations environnementales avaient déjà constaté l’inactivité du centre qui devrait produire plusieurs milliers de plants chaque année.
” En effet, lors d’une visite, nous avons constaté que le Centre de germoplasme de Lévy fait face à des défis critiques tant au niveau de la gestion que des opérations. Nous, associations d’écologiste d’Haïti, avons suivi avec inquiétude l’état d’abandon croissant de ce centre, pourtant crucial pour l’environnement et l’agriculture”, témoignent les écologistes.
Le centre Germoplasme de Camp-Perrin, anciennement connu sous le nom de ferme Lévy, est menacé de disparition si les autorités du ministère de l’Environnement ne prennent pas les mesures nécessaires, soulignent-ils.
Ils demandent donc:
1) La nomination d’une direction compétente : nous demandons la nomination immédiate d’une équipe de direction compétente et engagée ayant l’expertise nécessaire pour revitaliser et gérer efficacement le Centre de germoplasme de Lévy.
2) Des investissements prioritaires : Des moyens financiers et logistiques appropriés doivent être alloués en priorité pour remédier aux infrastructures défaillantes et assurer le bon fonctionnement du centre.
3) Transparence et responsabilité : Nous, associations écologistes d’Haïti, insistons sur la nécessité d’une transparence totale dans la gestion des ressources allouées au Centre de germoplasme de Lévy. Nous demandons également la mise en place de mécanismes clairs de reddition de comptes afin de garantir une utilisation responsable des fonds publics. Nous réitérons que tout ceci doit indubitablement impliquer un audit de gestion des anciennes administrations du centre.
Un ultimatum de 15 jours
Les associations écologistes ont fixé un ultimatum de 15 jours aux autorités du ministère de l’environnement pour qu’elles apportent des réponses positives à la situation critique du centre. Elles considèrent leur démarche comme radicale, car la situation est urgente et nécessite “une intervention immédiate pour éviter des conséquences irréversibles pour l’environnement, la biodiversité et les ressources naturelles en général”.
Passé ce délai, elles menacent de prendre des mesures supplémentaires, telles que des appels à la mobilisation et le recours à d’autres moyens légaux.
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