Le gouvernement des Bahamas a récemment annoncé son soutien à la décision du Kenya de diriger une force multinationale en Haïti, à la suite d’un appel du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Cette initiative vise à endiguer la violence des gangs dans le pays.
Les Bahamas se sont engagés à envoyer 150 militaires pour soutenir la force multinationale, sous réserve de l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Cette annonce s’inscrit dans le droit fil des commentaires du ministre kényan des affaires étrangères, Alfred Mutua, qui a souligné l’importance de soutenir les personnes d’ascendance africaine dans le monde entier.
Parallèlement, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a également félicité le Kenya pour son rôle de chef de file dans cette initiative et a exprimé son soutien à l’autorisation de la force par une résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
L’engagement du Kenya à diriger cette force multinationale est une réponse à la demande d’assistance internationale en matière de sécurité formulée l’année dernière par le gouvernement haïtien. Jusqu’à présent, aucun pays voisin n’avait souhaité prendre la tête d’un tel effort, principalement en raison de sa réticence à soutenir l’administration non élue du Premier ministre haïtien Ariel Henry.
Les Bahamas se réjouissent de coopérer avec les partenaires de l’hémisphère, notamment les États-Unis et le Canada, pour aider à stabiliser la situation en Haïti. Cette initiative marque une étape importante dans la recherche de solutions à l’insécurité qui règne actuellement dans le pays.
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